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Gaston Castel

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Gaston Castel
Biographie
Naissance
Décès
(à 84 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Gaston Désiré CastelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinction
Commandeur de la Légion d'honneur
Archives conservées par
Œuvres principales

Gaston Castel, né à Pertuis (Vaucluse) le , et mort à Marseille (Bouches-du-Rhône) le , est un architecte français.

Fils d’un entrepreneur de maçonnerie, Gaston Castel est, en 1907, le premier élève reçu au concours d’entrée de la nouvelle école régionale d’architecture de Marseille. De 1909 à 1913, il est élève de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris ; il est lauréat du second grand prix de Rome en architecture en 1913 où le sujet était : Un palais d’une présidence dans la capitale d’une grande république[1].

Quand éclate la Première Guerre mondiale, il est mobilisé en 1914 en tant que sergent au 258e régiment d’infanterie. Il est nommé sous-lieutenant sur le champ de bataille. Le , il est grièvement blessé au visage et laissé pour mort. Il est fait prisonnier et emprisonné à Ingolstadt en Bavière puis est transféré à Montreux en Suisse.

À la fin de la guerre, remis de sa blessure au visage, il revient à Paris et collabore avec l’architecte Guillaume Tronchet. Durant cette collaboration, Ferdinand Buisson le remarque et le fait nommer architecte départemental des Bouches-du-Rhône. En 1918, il se rend avec son épouse à Marseille pour occuper son nouveau poste. Le , il va au Brésil à Rio de Janeiro et à Santos où il réalisera un monument élevé à la gloire de José Bonifacio pour célébrer l’indépendance du Brésil.

Revenu en France, il est nommé architecte en chef des Bouches-du-Rhône, poste qu’il occupera jusqu’en 1941 mais qu’il devra abandonner à la demande du régime de Vichy. Il réalise durant cette période de l’entre-deux-guerres diverses constructions publiques parmi lesquelles on peut citer :

S’intéressant aux problèmes d’urbanisme, il étudie de nombreux projets pour des habitations à bon marché (actuellement HLM) tel que la cité des chartreux ou le groupe de la Blafarde. Il réalise également des maisons particulières telles que la villa « l’éolienne » qui se trouvait à l’extrémité de l’avenue du Prado près de la plage et qui a été détruite lors du bombardement du [7]. Il réalise également en 1923 une maison pour son usage personnel et pour son cabinet qui se trouve au no 2 de l’impasse Croix de Régnier et qui a été classée monument historique[8].

Pendant cette période de l’entre-deux-guerres il travaille souvent avec son ami le sculpteur Antoine Sartorio (1885-1988). Il est nommé officier de la Légion d’honneur en 1926, puis promu commandeur en 1932[9]. À partir de 1952, il devient professeur à l’École d’architecture de Marseille. Le il est élu membre de l’Académie de Marseille[10].

Il est l'auteur de divers ouvrages dont :

  • Marseille et l’urbanisme, 1932 ;
  • Gaston Castel et Jean Ballard, Marseille-Métropole, Marseille, Les cahiers du sud, , 214 p..

Distinctions

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Notes et références

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Bibliographie

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  • Pascal Urbain, Gaston Castel : Le savoir-plaire, (lire en ligne).
  • Gaston Castel, architecte marseillais, Édisud, Musées de Marseille, 1988.
  • Jean Chélini (dir.), Félix Reynaud (dir.) et Madeleine Villard (dir.), Dictionnaire des marseillais, Marseille, Académie de Marseille - Édisud, , 368 p., 24 × 17 cm (ISBN 2-7449-0254-3, OCLC 52159149, BNF 37715787), p. 86.
  • Isabelle Chiavassa, François Gasnault, Françoise Dallemagne, Danièle Giamarchi, Emmanuel Laugier, Les Castel, une agence d'architecture au XXe siècle, Éd. Parenthèses, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 2009 (ISBN 978-2-86364-193-4).

Liens externes

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